(Victor Hugo)
Le chat
Parfois j’aimerais être dans le corps d’un chat
Me lécher le bas du dos
En contorsionnant mes pattes
Dans une danse contemporaine
Sentir l’herbe à fleur de pattes
Les touffes à hauteur du museau
En fuyant dans la verdure
Ou me positionner lentement
Tournoyant longuement sur moi-même
Poser mon ventre chaud sur le compost
Comme un Job bienheureux et confiant
Je me délecte d'un rien. Soleil. Liberté. Sieste
Parfois j’aimerais être dans le corps d’un chat
Me lécher le bas du dos
En contorsionnant mes pattes
Dans une danse contemporaine
Sentir l’herbe à fleur de pattes
Les touffes à hauteur du museau
En fuyant dans la verdure
Ou me positionner lentement
Tournoyant longuement sur moi-même
Poser mon ventre chaud sur le compost
Comme un Job bienheureux et confiant
Je me délecte d'un rien. Soleil. Liberté. Sieste
Et quand je sentirai la mort
J’irai me cacher, c’est si simple !
De moi je veux qu’on garde une belle image
Mon beau visage de femme fardée
Mon corps d’artiste de cirque
Et le son cristallin de ma voix
Ange ou démon, dans votre vie je passe
Inoubliable malgré moi
Femmes, hommes, tous me vénèrent.
J’ai fait ma loi. Voilà pourquoi.
J’irai me cacher, c’est si simple !
De moi je veux qu’on garde une belle image
Mon beau visage de femme fardée
Mon corps d’artiste de cirque
Et le son cristallin de ma voix
Ange ou démon, dans votre vie je passe
Inoubliable malgré moi
Femmes, hommes, tous me vénèrent.
J’ai fait ma loi. Voilà pourquoi.
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